Vœux 2022 de notre DG

Mme Gourmelon nous a adressé ses vœux en ce début de mois de janvier et nous l’en remercions.

Le ton est à son image : dynamique, posé et optimiste. Et il est vrai que cela fait plaisir d’être représenté de cette façon-là (on note le changement). C’est également ce qui est à l’origine de tout l’espoir qui a été ressenti lors de son arrivée.

Nous relèverons quelques mots de ce discours : « Dans ce contexte difficile, vous avez été au RDV », le modèle de banque humaine et digitale est reconnu « grâce à vous », « Notre dynamique commerciale » « votre fierté d’appartenir à notre entreprise »

Et naturellement quelques points de vigilance qu’il faudra surveiller.

Le discours est élogieux mais l’arbre ne cache-t-il pas la forêt ?

Oui, nous sommes fiers d’appartenir à notre entreprise, le CAAV.

Oui, nous donnons le maximum pour que « dans ce contexte difficile », le CAAV soit une belle entreprise

Oui, le dynamisme de notre territoire et toutes les petites mains qui composent notre entreprise et lui permettent d’atteindre d’excellents résultats, font que, à contre-courant, nous embauchons.

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Alors POURQUOI ?

Pourquoi la surcharge de travail démontrée et reconnue, n’est-elle regardée que par le petit bout de la lorgnette ?

Pourquoi, si vous nous « faites confiance », les avancées de la TEAM Action sur l’organisation du travail avec des propositions de flexibilité des horaires, de télétravail, ont-elles été mises au placard ?

Et surtout pourquoi, les DG ont-ils donné mandat à la Fédération pour n’augmenter les salaires que de 1 % ? Alors qu’ils reconnaissaient un taux d’inflation de 2.44 %.

Certes vous nous répondez hausse de l’intéressement mais cela n’entre pas dans le calcul des salaires, ni des retraites ! (Et pourtant, certaines catégories sont largement récompensées sur la base de ces résultats).

Vous nous parlerez également de la prime des 800 €. Lors de sa négociation, le SNECA avait demandé qu’elle n’entre pas dans les négos. Réponse de vos représentants « ne vous inquiétez pas ! »

Et bien si, nous nous inquiétons !!!

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Lors d’années difficiles (subprimes, Emporiki, renflouement square habitat), vous avez su les répercuter sur les revenus des salariés. Vous comprendrez que, sur les bonnes années, nous demandions ce qui nous est dû.