Lettre ouverte du SNECA à Nicole GOURMELON

Demain, s'ouvrira une nouvelle séance de négociation sur le sujet du télétravail.

Une ultime séance nous l'éspérons. 

La dernière et seule proposition de la Direction du 7 octobre, 4 jours par mois pour le siège et 1 jour par mois pour le réseau ne nous convenait pas. Vous avez d'ailleurs été très nombreux à répondre à notre enquête et nous vous en remercions.

Demain, s'ouvrira une nouvelle séance de négociation sur le sujet du télétravail.

Une ultime séance nous l'éspérons. 

La dernière et seule proposition de la Direction du 7 octobre, 4 jours par mois pour le siège et 1 jour par mois pour le réseau ne nous convenait pas. Vous avez d'ailleurs été très nombreux à répondre à notre enquête et nous vous en remercions.

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Madame la Directrice,

Notre Entreprise est à l’aube d’une transformation historique après une période qui l’est tout autant et après un engagement total de l’ensemble de notre Entreprise.

Le SNECA privilégie le dialogue et le respect des pensées différentes pour construire ses propositions. Madame GOURMELON, en dépit de nos fermes convictions, nous regardons les faits, nous acceptons la réalité de nos vies que les nouvelles expériences et connaissances dévoilent. Nous gardons toujours un esprit ouvert qui est nécessaire à une flexibilité qui va de pair avec toute quête de la vérité.

Les mois que nous venons de passer dans l’action, l’adaptation, l’accompagnement de nos clients, ont changé nos clients, l’Entreprise. Nous ont tous changé.

L’accord sur le travail à distance ne peut être dicté par la vision d’un monde d’avant et doit tenir compte des 18 derniers mois.

Jamais un accord n’aura été autant attendu.

Jamais nous n’avons été autant sollicité par nos collègues.

Même si la FNCA n’a pas souhaité rédiger un accord cadre, d’autres CR se sont mises en marche et ont signé des accords.

Cet accord, sera la vitrine sociale de l’Entreprise, sera l’action concrète de l’envie et du nouvel élan que vous avez levé depuis votre arrivée.

Mettre en adéquation vos ambitions par un acte fort, un acte de « leader inspirant », un acte de « confiance à priori », un acte dans lequel « Collaborateur au cœur » n’est pas qu’une ambition mais une action... C’est ce que nous attendons tous.

Femmes, hommes, managers, conseillers, analystes, jeunes, moins jeunes, tout le monde a répondu à nos sollicitations, tout le monde se sent concerné par le télétravail. Nous avons écouté les salariés. Nous avons interrogé votre Entreprise.

Notre parole, c’est la voix de nos adhérents, sympathisants, collègues, c’est notre Entreprise, c’est votre Entreprise qui parle.

Nous sommes la voix du conseiller Pro, qui a été présent auprès de ses clients à chaque moment durant la crise, à distance 2 jours/ semaines. Il ne comprend pas que l’entreprise ne lui fasse plus confiance pour accompagner ses clients de son domicile qu’un jour/mois.

Nous sommes la voix du directeur d’agence qui a organisé l’activité et la continuité de service durant 18 mois, qui a cherché l’organisation idéale avec son équipe, au service de ses clients et de la performance de son agence et qui doit dire aujourd’hui à ses collègues : « On revient au monde d’avant, avec les objectifs de demain ».

Nous sommes la voix du contrat de confiance à l’opposé du contrat de performance déjà hors de son temps avant d’être sorti du stylo.

Nous sommes la voix du jeune embauché fraichement diplômé et qui se dit « je vais postuler là où la confiance m’est accordée ».

Nous sommes la voix du projet d’entreprise CA NOUS, du pilier collaborateur au cœur très affiché et qui espère être très pratiqué.

Nous sommes la voix de la société, des aspirations nouvelles, de l’adaptation de l’organisation du travail à notre monde et aux aspirations de vos collaborateurs.

Nous ne sommes donc pas en accord avec la proposition présentée lors de la dernière séance de négociation.

Nous ne souhaitons pas signer un accord sans ambition et qui ne correspond pas aux attentes du corps social de votre Entreprise.

Notre accord doit porter votre ambition pour notre Entreprise, doit être réaliste sur notre organisation, doit être cohérent avec notre monde voulu.

Nous réitérons nos demandes présentées lors de la séance de négociation du jeudi 07 octobre, à savoir une enveloppe disponible et non reportable de :

• 80 jours/an pour les sites avec 3 jours/max/semaine

• 40 jours/an pour le réseau avec 1 jour/max/semaine

Très humblement, Madame la Directrice, nous vous demandons de prendre en considération notre demande.

Avec humilité, nous vous demandons un accord ambitieux, respectueux des attentes de chacun, au service de la performance de notre belle Entreprise.

Veuillez recevoir, Madame la Directrice, l'assurance de nos sincères salutations.

Les élu(e)s SNECA Atlantique Vendée